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Étude d’opinion auprès des chefs d’entreprises sur l’emploi des personnes handicapées

Résultats d'une étude d'opinion réalisée en août 2005 par le Cabinet Louis Harris pour le compte de l'Agefiph et de Manpower.

Cette étude a été effectuées par téléphone auprès de 402 chefs d'entreprise dont les ¾ n'occupaient pas de handicapés.

En résumé, la synthèse de cette étude indique :


L'emploi de personnes handicapées : un acte jugé satisfaisant par les entreprises qui en ont l'expérience, et potentiellement négatif par celles qui n'en emploient pas.

  • La quasi totalité des entreprises qui emploient des personnes handicapées se déclare satisfaites de l'emploi de travailleurs handicapés.
  • En revanche, les entreprises qui n'en emploient pas ont majoritairement une perception négative de l'emploi de personnes handicapés.
  • Cet ensemble marque le décalage existant entre d'une part des préjugés bâtis sur des représentations négatives et l'effet bénéfique de l'expérience.


Embaucher un travailleur handicapé, reste quelque chose de difficile pour toutes les entreprises.

  • L'embauche de personnes handicapées, est jugée «quelque chose de difficile», que les entreprises en aient ou non l'expérience.
  • Par contre, le sentiment de difficulté diminue par rapport aux années précédentes auprès des entreprises n'ayant pas de travailleurs handicapés en leur sein.
  • Pour les entreprises n'employant pas de personnes handicapées, le sentiment de difficulté est plus répandu dans les secteurs du BTP et de l'Industrie. L'incidence de la taille est moins évidente sur ce point.


Un peu plus du tiers des entreprises ne connaissent pas leurs obligations d'emploi dans le domaine du handicap.

  • Une entreprise sur trois s'adresserait à l'intérim pour recruter des travailleurs handicapés.
  • Les entreprises qu'elles aient ou non une expérience de l'emploi handicapé citent d'abord des circuits traditionnels de recrutement : ANPE, une association représentant les handicapés, Cap Emploi, Agefiph. Assez naturellement, le circuit «CAP emploi»est moins cité par les entreprises sans expérience de l'emploi handicapé.
  • Par ailleurs, l'intérim est cité par un tiers des entreprises.
  • 35% des entreprises employant des Travailleurs Handicapés et 39% de celles n'en employant pas déclarent ne pas connaître leurs obligations d'emploi dans le domaine du handicap.
  • Parmi les entreprises qui déclarent les connaître : près de 60% déclarent savoir que l'intérim est un moyen de les remplir.


La personne handicapée se définit par la nature de son handicap, physique ou mental, et non par son statut ou par les difficultés que son handicap pourrait générer d'un point de vue professionnel.

  • La majeure partie des entreprises associe à la notion de personne handicapée un handicap physique, moteur ou mental.
  • On évoque bien moins les autres dimensions, en particulier pour les entreprises qui n'emploient pas de personnes handicapées : le statut COTOREP ou la notion d'invalidité, les causes (maladie, accident) ou les conséquences (perte d'autonomie, ou de mobilité) du handicap.


Deux entreprises sur trois déclarent ne pas envisager de modifier leurs habitudes au vu de la nouvelle Loi

  • Le pouvoir d'incitation de la loi du 11 février 2005 paraît faible auprès des entreprises.
  • On observe aussi l'existence d'une minorité rétive (environ une entreprise sur 5 déclare que la loi ne changera certainement pas leurs habitudes en matière d'emploi de personnes handicapées).

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