APRIL, une démarche environnementale et solidaire
APRIL, société d’assurance pour les particuliers, professionnels et entreprises, a monté depuis octobre 2012 un partenariat avec l’EA ELISE pour la mise en place de poubelles de tri dans ses locaux. L’Entreprise Adaptée leur fournit ainsi une solution écologique, solidaire et économique pour collecter, trier et recycler leurs déchets de bureau. Une démarche globale qui permet à APRIL de penser ses objectifs environnementaux via le prisme du secteur du travail protégé et adapté... et donc de manière responsable et solidaire.
L'implication des salariés
100 tonnes de papier, 1,5 tonne de plastique et 400 kilos de canettes métalliques… Ce sont autant de déchets qui sont passés par les poubelles de tri ELISE dans les locaux d’April en un peu plus de deux ans. « Nous travaillons dans des bureaux et le papier est notre premier polluant » explique Delphine Gallay, responsable de la mission handicap et diversité d’APRIL. Depuis que l’entreprise a opté pour la solution de tri de l’EA ELISE, les résultats sont à la mesure de ses objectifs environnementaux. Directement traduits par l’Entreprise Adaptée en termes parlants et motivants pour les salariés, les chiffres parlent d’eux-mêmes : trois millions de litres d’eau, une tonne de pétrole ou encore plus de 1 700 arbres ont ainsi été économisés. Car les bons résultats sont également liés à un discours conjoint pensé autour de la sensibilisation. « En interne, nous communiquons à nos collaborateurs les bons résultats d’ELISE. Nous avons relancé, en partenariat avec l’EA, un guide de bonnes pratiques pour répondre aux interrogations quant aux papiers sales ou agrafés par exemple, ou encore pour rappeler ce que ça rapporte. 67 bouteilles d’eau recyclées permettent de fabriquer une couette, c’est une donnée parlante pour nos salariés » développe Delphine Gallay. Expliquer, remobiliser, convaincre et intégrer chaque geste de tri à une démarche de groupe. ELISE, bien plus qu’une entreprise de collecte de déchets, a également su convaincre APRIL de l’utilité environnementale de sa démarche.
Socialement responsable
Pour autant, « l’exemple d’ELISE montre que nous allons jusqu’au bout de la démarche environnementale, solidaire et responsable car au bout de la chaîne, c’est le travail de l’EA que nous choisissons » explique Delphine Gallay. Le groupe a donc opté pour une solution socialement responsable de A à Z, pour atteindre des objectifs environnementaux via le secteur adapté et protégé. Aujourd’hui, la holding et huit sociétés du groupe ont donc investi dans les poubelles de tri ELISE, à Paris et à Lyon, en toute autonomie. Un chiffre important mais qui reste limité au vu des 42 sociétés que compte le groupe. « Nous envoyons régulièrement des bilans de cette opération pour attirer d’autres sociétés du groupe dans le partenariat. Pour autant, nous n’imposons rien, chaque société est informée de la possibilité d’avoir recours à ELISE. A chacune d’entre elles de choisir le moment idéal pour franchir le pas » concède Delphine Gallay.
Une démarche d’incitation de recours au secteur du travail protégé et adapté qui vaut pour toutes les prestations du groupe. Si APRIL considère en effet avoir fait le tour de la problématique environnementale avec ELISE, le groupe continue systématiquement de penser au secteur protégé et adapté pour la prise en charge de ses prestations de type buffets, ménage, impressions… « Je fais le tour des sociétés pour former le personnel et leur donner envie de recourir au secteur, je me bats pour les ESAT et EA, mais chaque société reste libre de ses choix » résume Delphine Gallay. Sensibiliser au maximum les décisionnels, encore et toujours. La responsable de la mission handicap avoue ainsi se battre contre des préjugés encore bien présents, notamment en matière de tarifs, et tente d’instaurer un réflexe de recours au secteur via des formations réalisées en partenariat avec le Réseau Gesat. « Cela permet aux acheteurs de découvrir un monde tout à fait normal qu’ils n’imaginaient pas ainsi. C’est le choc de la ressemblance, celle de la performance et de la qualité, qui fait tomber les préjugés et parfois même signer des bons de commande avant même la fin de la journée de formation, insiste Delphine Gallay. Le secteur adapté et protégé est innovant et précurseur, mais on ne change pas les mentalités à son sujet comme ça, il faut avancer par étape ».