ESATCO, une nouvelle marque au service du secteur du travail protégé et adapté
7 sites de productions, 6 filières, 20 métiers, 1000 salariés. Depuis juin 2012, les ESAT et EA des Côtes d’Armor ont franchi le pas et se sont réunis autour d’ESATCO. Une marque commune qui atteste d’une réelle volonté de repenser l’avenir du secteur du travail protégé et adapté. Visibilité, compréhension, adaptation, vision transverse, … Retour sur les enjeux de cette création.
Espaces verts, métiers de service, industriels ou de bouche, filière bois ou linge et textile, ... La marque ESATCO représente depuis un an des métiers et compétences divers autour d’une dynamique commune, celle de faire avancer le secteur du travail protégé et adapté. La marque s’est ainsi imposée comme une solution adéquate face aux attentes et fonctionnement des clients. « Il faut que les établissements restent dans la course, nous devons répondre aux marchés acquis et aller en chercher de nouveaux », explique Loïc Communier, directeur de production ESATCO. Dépasser une vision locale, collaborer, offrir des réponses multi-site, un interlocuteur unique, … ESATCO a donc permis aux établissements de se positionner face aux donneurs d’ordre « dont beaucoup raisonnent au niveau départemental ou régional et auxquels il fallait donc offrir une organisation qui réponde de façon transverse », résume Loïc Communier.
La création de cette entité commune a également induit un repositionnement des établissements. Fonctionnement en réseau, pôles de compétences, filières métier, … C’est toute l’organisation qui a été repensée autour d’une idée, « celle de dire que lorsqu’on est seul, on manque tous de quelque chose que ce soit en termes de R&D, développement commercial, ingénierie ou formation », résume Loïc Communier. ESATCO a permis aux établissements de se positionner comme un groupement de travail sur un bassin plus large et donc d’élargir leurs compétences. « Nous ne raisonnons plus en termes de sites de production mais de façon transverse avec un réflexe de complémentarité », explique le directeur de production. L’enjeu est de travailler en réseau sur le territoire, de décloisonner chaque site, d’ouvrir les organisations et les réflexions. Mettre en place une marque demande un peu d’agilité dans l’organisation, mais c’est une bonne réponse pour collaborer sur des appels d’offre, répondre à certains marchés », ajoute-t-il. Un bouleversement dans le fonctionnement interne qui touche également aux problématiques d’accompagnement des travailleurs puisque la création de cette marque engendre de nouveaux questionnements, notamment en termes de mobilité des usagers, de formation ou de métiers d’avenir.
Enfin, si l’idée d’une marque commune semblait répondre aux besoins des établissements comme de ceux de leurs donneurs d’ordre, c’est aussi parce qu’elle répond à un enjeu récurrent de part et d’autre, celui du manque de visibilité. « Il est compliqué pour les entreprises de se retrouver dans le paysage du secteur du travail protégé et adapté », avoue Loïc Communier. En tant que marque à reconnaissance commerciale, ESATCO impose donc une communication unique, une offre packaging et visuelle en accord avec les attentes et les codes des donneurs d’ordre. Du côté des établissements, elle offre une visibilité plus forte. « ESATCO a été pensée comme un moyen de s’armer pour passer la crise, de continuer à dire que nous sommes présents », résume Loïc Communier. La marque s’avère aujourd’hui une réponse unique et adaptée à des problématiques diverses et crée donc une vraie valeur ajoutée en Côtes d’Armor. Et tandis que le modèle intéresse déjà d’autres territoires, les réflexions d’ESATCO s’étendent désormais à la région Pays de Loire.
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